
L’homme de 44 ans, avec qui l’infirmière disparue voulait refaire sa vie, est aussi revenu sur leur relation « passionnelle » et leurs « discussions intarissables ».
JUSTICE – C’était une prise de parole très attendue. La troisième semaine d’audience du procès de Cédric Jubillar a débuté ce lundi 6 octobre, journée marquée par le témoignage de l’amant de Delphine. Au moment de sa disparition en décembre 2020, l’infirmière entretenait avec lui une relation adultère depuis plusieurs mois et voulait divorcer de son mari pour refaire sa vie.
Si Cédric Jubillar a toujours nié avoir tué son épouse, il reste le principal suspect – son refus du divorce et sa peur obsessionnelle d’être trompé étant perçus comme de possibles mobiles. Ce lundi, l’amant de Delphine a livré un témoignage à charge, disant avoir « l’intime conviction » que l’accusé est coupable, ont rapporté BFMTV et franceinfo dont les reporters sont présents à l’audience.
« Delphine, au bout d’un moment, a reçu des menaces de son mari, a-t-il expliqué, ce que je constate, c’est qu’aujourd’hui elle a disparu ». Cet expert automobile de 44 ans a cependant indiqué que son amante ne lui avait « jamais parlé » de violence psychologique ou physique de la part de Cédric Jubillar. « J’étais à des années-lumière de penser que ça allait se finir comme ça », a-t-il assuré.
L’infirmière disparue se plaignait en revanche beaucoup de son mari, assurant qu’il n’était pas « sortable » et évoquant des « difficultés avec les enfants et les travaux de la maison », lesquels étaient au cœur des tensions au sein du couple Jubillar.